10 Oct

Mieux vivre ensemble

Mieux vivre ensemble

Dans un monde où « tout fout le camp », l’entreprise peut-elle être un lieu qui permette un rappel élémentaire du « mieux vivre ensemble » ? Le mode de vie actuel montre à quel point nous manquons de repères, ou que nous les avons perdus.

La chronique d’un écart annoncé
Les parents qui très souvent travaillent tous les deux laissent la garde et une partie de la première éducation de leurs enfants à de tierces personnes telles que : crèches, maman de jour, fille au pair, grands-parents. Le temps qu’ils passent avec leur progéniture se réduit à de brefs moments, le matin ou/et le soir, voire le week-end, si l’état de stress et la gestion de la balance entre vie professionnelle et vie privée le permettent.

Plus tard, la situation perdure avec un corps enseignant qui, face à une population d’adolescents, peine à faire respecter certaines règles et principes qui font partie de l’apprentissage de la vie, tel que le respect au sens large du terme.

La découverte d’un autre monde
Quand les jeunes adultes arrivent sur le marché de l’emploi, c’est-à-dire au sein de l’entreprise qui les recrute, il s’agit pour beaucoup de leur première expérience professionnelle dans le monde du travail et la première confrontation avec des règles et des valeurs à accepter et à appliquer.

Si l’entreprise a défini sa vision, ses missions, son organisation claire et surtout sa culture d’entreprise avec des valeurs et des principes d’application au quotidien, compris de toutes et tous, elle pourra s’y référer dès l’entretien de recrutement. Par la suite cela permettra au management, en charge de guider et d’accompagner ces jeunes dans leur parcours professionnel, de pouvoir les coacher avec un référentiel commun. Plus tôt l’entreprise expliquera quelles sont ses règles de vie et la façon dont elle veut voir se comporter les personnes qui la rejoignent, moins les écarts et les problèmes liés à la non-adéquation aux valeurs se feront sentir.

Il est intéressant de constater que les entreprises qui annoncent clairement leur culture, même forte, peinent moins à recruter de jeunes talents et on peut relever que leur turnover sur cette catégorie de personnes est moins élevé.

A méditer, au cas où !
Pour les plus cartésiens, peu sensibles aux facteurs abstraits liés à la culture d’entreprise et à ses valeurs, une réflexion s’impose quant aux coûts que représente l’incapacité de certains managers à gérer de jeunes talents découvrant par eux-mêmes qu’ils peuvent établir leurs propres modes de fonctionnement, puisqu’il n’en existe pas au sein de l’entreprise.